Ce que Temps et récit ne dit pas
DOI :
https://doi.org/10.5195/errs.2025.714Mots-clés :
écriture, Lecture, texte philosophique, littérature, récit philosophique, quasi-intrigueRésumé
Prenant comme point de départ la théorisation ricœurienne de l’acte de lecture dans Temps et récit et son insistance sur la lacune essentielle du texte littéraire constitutive de l’espace même de la lecture, cet article propose un exercice de lecture appliqué à cette même œuvre. À travers une analyse des procédés d’écriture et des protocoles de lecture à l’œuvre dans l’ouvrage, il tente dans un premier temps de dire en quoi Temps et récit est susceptible d’affecter le régime de la parole philosophique. Puis, dans un second temps, il essaie d’évaluer dans quelle mesure l’écriture de Temps et récit est impliquée dans les propositions avancées par Ricœur concernant le temps, l’écriture de la philosophie et la lecture des textes – qu’ils soient de philosophie ou de théorie littéraire.
Références
Paul Ricœur, Temps et récit (Paris : Le Seuil, 1983), 3 vol.
Jean-Paul Sartre, Questions de méthode (Paris, Gallimard, [1960] 1996).
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