Ricoeur et la mémoire des proches: “Moi, les collectifs, les proches”

Autores/as

  • Anaïd Mouratian Université Paris Est (LIS)

DOI:

https://doi.org/10.5195/errs.2019.456

Palabras clave:

proximité, mémoire, phénoménologie, sociologie, reconnaissance

Resumen

“Moi, les collectifs, les proches”: Ricœur désigne par-là les sujets d’attribution du souvenir pour clore le parcours de la première partie de son œuvre, La mémoire, l’histoire, l’oubli, publiée en 2000. Ricœur, lecteur des sciences sociales, évoque dans ce chapitre le travail d’Alfred Schütz et la sociologie phénoménologique. L’exploration d’un plan intermédiaire de la mémoire (entre la mémoire personnelle et la mémoire collective) dans la relation aux proches sera l’occasion d’un détour herméneutique vers ce lien social de la proximité. “Sur quel trajet d’attribution de la mémoire se situent les proches?” se demande Ricœur. C’est dans un dialogue instructif avec Schütz que nous tenterons de poser des jalons. En effet, les proches sont l’occasion de penser la reconnaissance par le chemin du souvenir. Dans cette exploration de l’attribution des souvenirs s’ouvre la connexion de la mémoire à la reconnaissance à une échelle particulière du lien social, celle de la proximité.

Biografía del autor/a

Anaïd Mouratian, Université Paris Est (LIS)

doctorante, Laboratoire LIS

Publicado

2019-09-16

Número

Sección

Articles